Situé dans l’escalier des archéologues au Château d’Angers, cette installation déplace des problématiques liées au lieu qui l’accueille. Desservant autrefois la salle de bal, il est aujourd’hui condamné au public, l’espace n’est donné qu’au regard. Cette salle a brulé deux fois, et il n’en reste que sa carcasse. Ainsi, comme une ossature, cette installation évoque un trajet impossible, un parquet ajouré impraticable physiquement, une montée et une descente condamnées. Cette installation rappelle le plancher construit lorsque le château a été provisoirement une prison.