La collection est définie par Krystof Pomian comme « tout ensemble d’objets naturels ou artificiels, maintenus temporairement ou définitivement hors du circuit économique, soumis à une protection spéciale dans un lieu clos aménagé à cet effet et exposé au regard ». Le collectionisme, quant à lui, évoque une manière péjorative, presque pathologique, d’accumuler des objets sans valeur. Situés à cheval entre ces deux notions, ces rebuts se transforment et s’étendent, laissant voir les marques de leur ancienne vie. Par la trame de ces installations sont ainsi donnés à voir différents rapports d’échelle ainsi qu’une comparaison des éléments, de l’ensemble à l’unique. Au milieu de cette masse, les détails et la singularité de ces rebuts devenus sémiophores se parcourent du regard.